FloriLettres

FloriLettres est une revue littéraire, numérique et mensuelle créée en 2002 par Nathalie Jungerman pour la Fondation La Poste. Consacrée à l'écriture épistolaire, biographique et autobiographique, elle promeut les livres et les manifestations culturelles à travers un choix de correspondances, journaux personnels, essais, carnets, récits ou romans. Chaque édition offre un dossier sur un sujet particulier qui comprend une introduction, un entretien, un portrait et des extraits. Un article critique, des chroniques sur une sélection d'ouvrages ainsi qu'un agenda complètent le numéro.

Couverture de la correspondance d'André Breton et Jean Paulhan
Articles critiques

André Breton – Jean Paulhan. Correspondance 1918-1962. Par Gaëlle Obiégly

édition Janvier 2022
Le livre refermé, la lecture de cette correspondance s’est poursuivie pendant mon sommeil. Non pour en rêver mais, plus étonnant, pour produire une méthodologie. Quelqu’un qui voudrait réaliser un biopic sur Breton, me suis-je dit, ou une docufiction sur Paulhan, ou un podcast sur le surréalisme, ou une série sur l’institution littéraire au XXe siècle, n’aurait qu’à adapter ces lettres pour obtenir d’authentiques dialogues.
Couverture avec bandeau du prix du livre de Benjamin Fogel, Le Silence de Manon
Édito

Édito janvier 2022. Par Nathalie Jungerman

Benjamin Fogel : prix des Postiers écrivains 2022
C’est avec Le Silence selon Manon, publié en 2021 aux éditions Rivages/Noir, que Benjamin Fogel a remporté le prix des Postiers écrivains le 10 janvier dernier, lors de la cérémonie des vœux du Groupe La Poste. Son livre précédent, La Transparence selon Irina, paru chez le même éditeur, avait été récompensé par une mention spéciale du jury présidé par l’écrivain Alain Absire. Ces deux romans noirs à la fois documentaires et textes d’anticipation – l’un se passe en 2025 et l’autre en 2058 –, qui abordent des enjeux socio-politiques et interrogent notre monde et ses dérives liées aux technologies ultra-modernes, font partie d’une trilogie dont le dernier tome est en préparation. Postier depuis seize ans*, Benjamin Fogel est aussi le cofondateur des éditions Playlist Society qui publient des essais culturels sur le cinéma, la musique et la littérature.
Portrait de Benjamin Fogel, photo en noir et blanc
Entretiens

Entretien avec Benjamin Fogel. Propos recueillis par Nathalie Jungerman

édition Janvier 2022
Benjamin Fogel a 40 ans. Postier depuis 2007, il a travaillé au sein de la Direction des Achats, a été Directeur projet de l'Identité Numérique et est désormais Directeur produit d'Okapi, la plateforme d'exposition des services numériques du Groupe. Il est le cofondateur des éditions Playlist Society, qui publient des essais culturels sur le cinéma, la musique et la littérature. Après un récit sur l'une des figures phares du mouvement punk, Le Renoncement de Howard Devoto (Le Mot et le Reste, 2015), il publie en 2019, La Transparence selon Irina (Rivages, 2019), sa première œuvre de fiction. En 2021 sort Le Silence selon Manon, second tome d'une trilogie sur la transparence comme système politique.
Affiche de l'expo HIp Hop 360, photo d'un danseur
Agenda

Agenda décembre 2021-janvier 2022

édition décembre 2021
La Philharmonie de Paris présente en décembre 2021 et pendant 6 mois une exposition retraçant 40 ans d’histoire du hip-hop. Avant d’être un phénomène de mode et de société, le hip-hop est d’abord un mouvement artistique d’une incroyable inventivité,
Couverture du livre d'Antoine Wauters, Mamoud ou la montée des eaux avec bandeau Prix Wepler Fondation La Poste 2021
Édito

Édito décembre 2021. Par Nathalie Jungerman

Antoine Wauters, « Mahmoud ou la montée des eaux » (Prix) et Laura Vazquez, « La Semaine perpétuelle » (Mention)

Pour son quatrième livre publié aux éditions Verdier, intitulé Mahmoud ou la montée des eaux, Antoine Wauters, écrivain, poète et scénariste né en Belgique en 1981, a reçu le prix Wepler Fondation La Poste le 8 novembre dernier. Son « roman », comme l’indique la couverture, dont les phrases sont scandées par des sauts et des rejets, est écrit en vers libres. La forme poétique de la narration permet de faire sentir la réalité d’un pays, la Syrie, et l’histoire tourmentée d’un homme âgé, Mahmoud, qui revient sur sa vie passée, ramant à bord d’une barque sur le lac el-Assad.

Photo (en couleur) d'Antoine Wauters et Laura Vazquez, ©N. Jungerman
Portraits d’auteurs

Discours des lauréats • Prix Wepler Fondation La Poste

édition décembre 2021
Avec « Mahmoud ou la montée des eaux », j’ai voulu parler de la violence contemporaine en plongeant dans la réalité de la guerre en Syrie. J’ai voulu regarder cette réalité-là droit dans les yeux, sans m’en détourner.
Couverture du livre de Laura Vazquez, La semaine perpétuelle, avec bandeau Mention Wepler
Articles critiques

Laura Vazquez, La Semaine perpétuelle. Par Corinne Amar

édition décembre 2021
Il y a de drôles de façons de communiquer dans La Semaine perpétuelle de Laura Vazquez, tant les personnages de ce roman où la langue virevolte évoluent dans leur vie à part du monde : leur vie foisonnant d’images et d’histoires pêchées sur Internet, imbriquées les unes dans les autres tel un puzzle, et reliées par un fil comme une tête sur un corps