Judith Schlanger, L'écorce des choses. Par Gaëlle Obiégly
Selon Malebranche, les femmes ne s’intéressent qu’à l’écorce des choses. C’est-à-dire à leur surface. Elles accèdent au contenu d’un propos, certes, mais sont plus sensibles à la manière dont il est énoncé qu’à sa signification. Le titre de ce dernier opus de Judith Schlanger découle de cette opinion. L’illustre-t-elle, femme et philosophe, ou la réfute-t-elle ? Je dirais qu’elle y répond avec son intelligence caractéristique. Une association de rigueur intellectuelle et d’audace.