FloriLettres

En présence de Philippe Wahl, Président Directeur-Général du Groupe La Poste et d’Anne-Marie Jean, Déléguée Générale de La Fondation d’entreprise La Poste, nous avons fêté, en novembre dernier, la 27e édition du prix Wepler Fondation La Poste. Le jury tournant, présidé par Marie-Rose Guarnieri et constitué de libraires, d'une postière, de critiques littéraires et de lecteurs (dont une détenue au centre pénitentiaire de Rennes), a couronné Thomas Clerc pour son roman-performance – ou « documentaire subjectif » – intitulé Paris, musée du XXIe siècle - Le dix-huitième arrondissement, publié chez Minuit. La mention spéciale a été attribuée à Célestin de Meeûs pour Mythologie du .12 paru aux éditions du sous-sol. La soirée a commencé en musique avec Catherine Ringer et Jeanne Cherhal. Elles ont chanté des morceaux de leur répertoire respectif et improvisé en duo, Le tourbillon de la vie

Attribué tous les ans, le Prix Sévigné couronne la publication d'une correspondance inédite. Le Prix Sévigné 2024 sera remis le 15 janvier 2025 dans les salons de Sothebys. C’est la 28e édition.

Dans la famille de Martino Gozzi on ne parle jamais ni des morts ni de ses émotions. En 2018, il perd son meilleur ami, Simone, emporté par une leucémie à moins de quarante ans

Difficile de cerner ce remarqué premier roman d’un poète écrivain, lauréat de la mention spéciale du jury du Prix Wepler Fondation La Poste 2024, pour Mythologies du .12. C’est par la poésie que Célestin de Meeûs est venu à la nouvelle et au roman, confie-t-il, dans ses entretiens, parce que la poésie lui est indispensable pour « l’obligation de précision » nécessaire à l’écriture narrative.

Le jury 2024 du Prix Wepler-Fondation La Poste a choisi de récompenser l’écrivain pour son roman Paris, musée du XXIe siècle - Le dix-huitième arrondissement, paru aux éditions de Minuit. Tentative réussie d'épuisement d’un arrondissement parisien par la méthode. On pourrait penser à un ovni littéraire par son contenu, sa singularité, la somme érudite des informations rassemblées sur 600 pages

Depuis mars 2018, j’habite rue M.-S., dans le 18e arrondissement de Paris. Après le 10e arrondissement, si minéral, et la rue du Faubourg-Saint-Martin, où j’avais vécu quinze ans, j’éprouvai le besoin de déménager. J’avais envie de neuf, de nouveauté. Les déménagements rajeunissent, comme les décisions, pourtant je ne savais pas où je voulais vivre, dans ce Paris où j’ai toujours vécu.

Dans le journal de Hélène Hoppenot, l’année 1945 commence ainsi : son mari est déprimé. Le diplomate Henri Hoppenot est invariablement nommé par son initiale H. De 1945 à 1951, sous les dates se succèdent des notations sur divers petits faits, contrariétés, rencontres, conversations, événements de portée historique.