FloriLettres

Dans les livres d’Eduardo Halfon, l’enfance et les souvenirs qu’elle dépose en nous sont toujours une formidable source d’inspiration, un point de départ à partir duquel articuler toute une réflexion aux multiples ramifications.

Nous avons fait connaissance avec Vincent La Soudière en 2015 lors de la parution des Lettres à Didier. Il y désespérait de ne pouvoir s’accomplir, de ne pas réussir à faire aboutir une œuvre.

C’est à Turin, à l’Hotel Roma, que s’ouvre le récit de Pierre Adrian, dans cette chambre simple où l’écrivain s’est donné la mort, un dimanche 27 août 1950, de vacances, de canicule et de solitude.

Primo-romancier de cette rentrée littéraire, Anatole Édouard Nicolo a reçu le Prix « Envoyé par la Poste » pour À l'ombre des choses, publié chez Calmann-Lévy. Cette distinction lui a été remise par Philippe Wahl, Président-directeur général du Groupe La Poste et Olivier Poivre d’Arvor, président du jury, le 3 septembre dernier lors d’une cérémonie à l’hôtel de Choiseul Praslin qui marquait la 10e édition du prix. Une table ronde animée par Anne-Marie Jean, déléguée générale de la Fondation, réunissant éditrices et anciens lauréats – notamment Laura Poggioli (2022) et Alexandre Seurat (2015) – a été organisée pour l’occasion.

J’étais donc là. Un enfant moyen dans une ville moyenne. Avec, au cœur de la ville, un château fort. Un vieux truc du XIIIe siècle, moyenâgeux. Dix-sept tours, hautes d’une trentaine de mètres.

Anatole Édouard Nicolo est né en 1996. Après avoir évolué dans le domaine du sport, il se consacre désormais à l’écriture de scénarios. « À l’ombre des choses », pour lequel il a reçu le prix « Envoyé par la Poste » 2024, est son premier roman.

Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence • du 3 au 23 juillet 2024. Passerelles, le service d’action culturelle du Festival d’Aix, année 2024. Depuis 2007, Passerelles rassemble les actions de médiation, de sensibilisation et de pratique artistique amateure portées tout au long de l’année par le dépar­tement d'action culturelle du Festival d’Aix-en-Provence

« J’écris (…) non pour me faire pardonner, ni pour la faire revivre, mais plutôt comme un tribut à la femme dont j’ai toujours cru tout savoir, et qui m’a surpris jusqu’au bout. » Philippe Garnier, critique de rock, de littérature et de cinéma, écrivain et traducteur de Fante, Bukowski et Salter, rend ici hommage à sa femme, l’écrivaine Elizabeth Stromme, disparue en 2006.