FloriLettres

Édito février 2007. Par Nathalie Jungerman

Blaise Cendrars • « Je deviendrai célèbre par un mauvais coup ou par l’ecriture »

Édito

Les Éditions Denoël ont fait paraître récemment, avec les trois derniers volumes de la première édition critique des Œuvres complètes de Blaise Cendrars, dirigée par Claude Leroy et publiée dans la collection « Tout autour d'aujourd'hui », une version augmentée de l'essai biographique de Miriam Cendrars sur son père, La Vie, le Verbe, l'Écriture. En même temps, les éditions Buchet-Chastel publiaient un album de photographies de Cendrars par Robert Doisneau. Ces ouvrages enrichis de manuscrits et documents inédits, d'un précieux appareil critique, offrent une formidable occasion de relire les textes, de les découvrir, de mieux comprendre et connaître la vie et l'œuvre du poète-romancier. L'écriture, qu'elle soit poétique ou romanesque, décrypte la vie, révèle la diversité des misères, des peuples, et la modernité. L'œuvre immense et multiple fascine tout autant que l'homme, bourlingueur, dont le nom, qu'il s'est inventé, évoque « le feu qui le brûle ».

Miriam Cendrars, qui depuis la mort de son père en 1961, s'est donné pour mission de transmettre son œuvre, m'a accueillie chez elle, face à la mer, le temps d'une longue et belle conversation...