FloriLettres

Agenda juin 2019

édition juin 2019

Agenda

Manifestations soutenues par la Fondation La Poste

LECTURES-SPECTACLES

Marie Bunel, photo

Les Soirées de la Fondation La Poste
Le 18 juin 2019 - Studio Raspail, Paris

Avant-première du Marathon des Mots

Marie BUNEL lit East Village Blues de Chantal THOMAS, en présence de l’auteure.

Studio Raspail 19h00 - 216, boulevard Raspail - 75014 Paris

FESTIVALS

Le Marathon des mots, 15ème édition
Du 25 au 30 juin 2019

Le Marathon des mots, créé en 2005 par Olivier Poivre d’Arvor, met à l’honneur des écrivains et des artistes pour l’un des plus grands festivals internationaux de littérature de France et d’Europe.

Thème : Littérature USA « De Kennedy au mur de Trump »

Pour sa 15ème édition, le Marathon des mots explore un demi-siècle de littérature et de culture américaines en compagnie d’une trentaine d’écrivains américains et français. Le festival international de littérature de Toulouse Métropole fera entendre l’Amérique telle qu’elle se vit, s’écrit et se lit dans près de 75 lieux de la région Occitanie. Le Marathon des mots accueillera également les « écritures du réel » et proposera plusieurs « Conversations méditerranéennes », dédiées au dialogue franco-algérien. Cette édition résolument américaine, à laquelle prendront part plusieurs écrivains français (Agnès Desarthe, Erwan Desplanques, Jérémy Fel, Gilles Leroy et Chantal Thomas), le journaliste François Busnel et la revue America, saluera les œuvres de Maya Angelou, James Baldwin, Lenny Bruce, Joan Didion, Joseph Mitchell, Philip Roth, Sam Shepard, Tom Wolfe et les grands auteurs de la poésie américaine moderne (John Ashbery, Joe Brainard, William Carlos Williams, Franck O’Hara, Ron Padgett, Anne Waldman) ; proposera des lectures de correspondances littéraires à la Chapelle des Carmélites en partenariat avec la Fondation La Poste, une grande nuit américaine consacrée à l’année 1969 (Woodstock, Stonewall) au Théâtre de la Cité, une rétrospective du cinéaste Spike Lee à la Cinémathèque de Toulouse, des projections de films (fictions et documentaires) et plusieurs concerts (Radio Elvis, Homeward Bound)...

Poursuivant son développement dans la métropole toulousaine où 20 communes se mobilisent pour l’événement, les Conversations méditerranéennes s’installent désormais à Colomiers pour un dialogue littéraire entre la France et l’Algérie en compagnie d’Omar Benlaala et Adlène Meddi, conclu par un hommage de Brigitte Giraud à Rachid Taha.

Le Marathon des mots conçoit chaque année, avec le concours de la librairie Ombres Blanches (Toulouse) et des librairies indépendantes de la région, trois grands cycles thématiques : l’un consacré à un pays ou à un territoire littéraire, l’autre dédié aux écritures du réel. À ces deux thématiques s’ajoutent les Conversations méditerranéennes, célébrant à Colomiers (Toulouse Métropole) et à Toulouse les liens culturels entre la France et les pays du Bassin méditerranéen.

À compter de septembre 2019, le Marathon des mots développera un projet européen intitulé « Eurotrip » dans le cadre de la Biennale des arts vivants de Toulouse Métropole. Entre septembre et décembre, les élèves et lycéens de la région Occitanie profiteront sur cette même thématique européenne de lectures, de rencontres, d’un ciné-lecture et d’une masterclass de lecture à haute voix, menés avec la complicité des comédiens de la région. À chaque rentrée scolaire, le lycée Françoise de Tournefeuille (Toulouse Métropole) sera désormais le lieu de lancement de ces programmes en direction des lycéens.

http://www.lemarathondesmots.com/

Direction | Programmation : Serge Roué
Direction déléguée : Dalia Hassan
Déléguée aux projets métropolitains : Noémie de La Soujeole
Responsable accueil invités logistique : Muriel Dutrait, assistée de Sarah Macé et Anaïs de Freitas
Service de presse & Partenariats médias : Laurent Delarue
Assistants communication : Oscar Coughlan, Mathilde Guy
Assistante de direction : Fiona Prétet
Collaboration artistique : Patrick Autréaux, Laurent Belvèze, Guillaume Poix
Coordination technique : Jean-Pierre Siguier
(SED Spectacles)

 

Affiche du festival du Journal intime 2019

Festival du Journal Intime
association du Festival du journal intime
Du 21 au 23 juin
Saint Gildas de Rhuys, Morbihan

Le 20 juin : Inauguration Festival du Journal Intime.

Le festival du Journal Intime a pour objet de faire découvrir les journaux intimes de personnalités connues, du 18e siècle à nos jours, mais aussi de personnes anonymes contemporaines et de donner le goût de l’écriture et de la lecture, de l’expression de soi, à travers des ateliers artistiques.

Plusieurs actions seront proposées :

- implication de classes d’écoles primaires, collèges et lycées pour présenter un projet autour du journal intime

- des  lectures de journaux intimes par des artistes de renom

- une rencontre littéraire

- une conférence - débat 

- des projections vidéos pour les adolescents.

- lectures musicales de textes écrits par le public, collecte de journaux intimes de la population locale, déambulation épistolaire...

- ateliers d’écriture, de lecture, dessin

La thématique des ateliers : apprendre à écrire son journal intime, exprimer ses sentiments sur le mode du « je » par la forme écrite ou plastique.

Vendredi 21 juin :

Irvin Anneix, habitué du travail avec les scolaires (https://www.irvinanneix.fr/MOTS-D-ADOS) animera des ateliers

Matin : classes de CM1 et CM2 de Saint-Gildas. 18 élèves

Après-midi : classe de 3eme Collège de Sarzeau. 25 élèves

Soir : Mathieu Simonet, spécialiste de l’écriture intime aura préalablement, dès le mois de mars, demandé à la population de Saint-Gildas et alentours de commencer d’écrire quasi quotidiennement le journal intime qui sera envoyé à l’équipe du festival pour faire l’objet d’une mise en ligne sur un blog d’une part et d’autre part, certains extraits seront sélectionnés afin d’être lus le soir en public par leurs auteurs volontaires, et un comédien, et accompagnés en musique (improvisation par les musiciens du Conservatoire de Sarzeau).

Samedi 22 juin

Animateurs : deux associations de Saint-Gildas-de-Rhuys

Matin : pour tout public sur inscription. 12 à 15 personnes par atelier, soit une trentaine en tout

Après-midi :

- Préparation à une balade épistolaire qui aura lieu le lendemain. Animateur : Mathieu Simonet. 10 personnes

- Lectures par des artistes d’extraits de journaux intimes choisis par des diaristes professionnels

- Bal du Silence par Mathieu Simonet / 20 tables. 40 personnes.

Deux personnes se mettent en face l’une de l’autre sur une table sans se parler et sans se connaître. Un papier, deux stylos et ils s’écrivent à tour de rôle. Le tout sur un fond musical. 30 mn plus tard, ils arrêtent et les personnes se parlent.

Soirée : conférence par Jean-Noël Jeanneney sur l’histoire du Journal Intime

Dimanche 23 juin

Matin : mêmes ateliers, même format et mêmes intervenants que le samedi

Après-midi :

- balade épistolaire par Mathieu Simonet. 10 personnes

- deux lectures par des artistes d’extraits de journaux intimes choisis par des diaristes professionnels

- rencontre littéraire suivi d’une dédicace (Jane Birkin et son journal intime Munkey Diaries, Fayard)

- bal du silence par Mathieu Simonet. 40 personnes

https://www.festivaldujournalintime.fr

 

Les Flâneries d’Art Contemporain et Littéraires - 12ème édition
Du 22 au 23 juin

Aix en Provence

Quatre lectures de correspondances sont prévues dans les jardins du quartier Mazarin à Aix

Affiche des Flâneries 2019

Les 22 et 23 juin - De jardin en jardin
Lettres de Simone de Beauvoir à Nelson Algren, lecture par Bénédicte Roy : de 1947 à 1964, Simone de Beauvoir écrit à Nelson Algren des centaines de lettres d’amour. Au sortir du confinement dû à la guerre, cet amour transatlantique l’entraîne dans une aventure aussi risquée que les vols Paris-New York de ce temps-là. C’est pour elle, à la fois, la découverte enthousiaste de l’Amérique, jusque-là mythique, et l’irruption dans sa vie d’une brûlante passion. Nelson ne sachant pas le français, elle lui écrit en anglais. Elle désire ardemment faire entrer l’homme qu’elle aime dans son univers, dont il ignore tout. Ainsi bénéficions-nous d’un reportage unique sur la vie littéraire, intellectuelle et politique de ces années. Pendant que naissent Le deuxième sexe, Les Mandarins et les Mémoires d’une jeune fille rangée, l’écrivaine nous livre d’elle-même une autre image, celle d’une femme amoureuse, qui choisira finalement de rester avec Jean-Paul Sartre.

Samedi 22 juin à 15h15 - Cloître des Oblats
Lettres de François Mitterand à Anne Pingeot, par Philippe Caroit : superbes lettres exprimant un amour fou pour Anne.
De leur relation naîtra Mazarine Pingeot.

Dimanche 23 juin à 11h30 - Cloître des Oblats
Correspondances entre Arletty et le commandant Hans-Jürgen Soehring, son amour Allemand, lues par Andréa Ferréol et Philippe Cariou : Arletty écrit ces lettres en 1942, 1943, 1944, puis après-guerre, lorsqu’elle est assignée à résidence. La correspondance alors s’intensifie.

Dimanche 23 juin à 11h30 - Cloître des Oblats
Lettres de Groucho Marx à ses amis, ses producteurs et ses proches par Marc Jolivet : Groucho Marx tourne dans 23 films dont 16 avec ses frères, principalement Chico et Harpo. En 1922, les Marx Brothers tournent un premier film, Humor Risk, qu’ils trouvent mauvais et qu’ils décident de ne pas faire sortir. Celui qui rencontre du succès est Noix de coco en 1929. Le personnage arrogant usant de réparties à l’humour corrosif fait de Groucho l’un des acteurs les plus populaires des États-Unis. 

https://www.aix-en-oeuvres.com/flaneries-2019/

 

Festival de la Correspondance
Du 2 au 6 juillet 2019

Grignan

La 24e édition du festival de la correspondance aura pour thème

« Les années 1950 en France »

affiche du festival de Grignan 2019

Le Festival de la Correspondance de Grignan, une manifestation culturelle pour célébrer l’art épistolaire, s’attache aux correspondances de toutes les époques et sous toutes ses formes, des plus traditionnelles aux plus contemporaines. Au croisement de toutes les expressions artistiques, le Festival séduit et fidélise un public large et exigeant. Il rassemble et découvre des artistes interprètes et auteurs en s’ouvrant sur des spectacles et des lectures, du « répertoire » ou inédits. Il invite également des écrivains, universitaires et chercheurs, propose des ateliers d’écriture ou de calligraphie, soutient des artistes plasticiens, édite des correspondances, installe des chambres d’écriture et de lecture, reflet incontestable de l’intérêt pour l’écrit et la lecture.
Le Festival de la Correspondance développe un caractère propre et fait entendre une voix originale dans le genre épistolaire. Lieu de découvertes, d’émotions, de rencontres d’auteurs, d’acteurs, de textes, de plasticiens, mêlant plusieurs générations d’artistes et de spectateurs, il offre, chaque année, une nouvelle programmation sur un thème précis développé au fil des manifestations sans cesse enrichies et diversifiées. Au delà des talents reconnus et consacrés, le Festival contribue à l’émergence de nouveaux talents, écrivains ou comédiens.
Cette aventure culturelle doit sa réussite à l’unique volonté d’un village et tout particulièrement à l’engagement fidèle, et chaque année de plus en plus nombreux, de ses bénévoles... l’âme du festival.
Un public fidèle et passionné prouve si besoin est que la correspondance a plus que jamais sa place dans la vie culturelle, sociale et artistique d’aujourd’hui. L’échange, la découverte, le partage sont l’essence même de ce Festival.

https://www.grignan-festivalcorrespondance.com/

 

COLLOQUES

Spectres de Mallarmé
Du 3 au 10 juillet
Cerisy-la-Salle

Association des Amis de Pontigny-Cerisy

Bertrand MARCHAL, Thierry ROGER, Jean-Luc STEINMETZ

visuel-colloque-mallarmé-cerisy

Depuis sa mort, c’est-à-dire depuis sa vie posthume particulièrement polymorphe, Mallarmé ne cesse de nous hanter : revenant, survenant. Plus de cent vingt ans de lectures, de relectures, de réécritures, de recréations, conduisent à réinterroger l’œuvre, comme la relation critique à cette même œuvre. D’un côté, l’investigation philologique a renouvelé en profondeur notre connaissance du texte et du contexte. La publication des Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade avec ses deux volumes dotés d’un riche appareil critique (1998 et 2003), accompagnée de deux nouvelles enquêtes biographiques (1994 et 1998), en attendant un nouvel état de la correspondance générale destiné à paraître de manière imminente chez Gallimard, offrent un autre point de vue sur le poète. Mallarmé revient aussi à travers un certain nombre de thèses de doctorat marquantes, à travers la continuation, depuis 2013, des cahiers consacrés au poète (Études Stéphane Mallarmé, Classiques Garnier), et à travers une série de nouvelles exégèses, qui montrent en particulier un intérêt significatif des historiens de l’art et des philosophes pour l’auteur de Divagations. Mais d’un autre côté, les travaux plus «archéologiques» ou «généalogiques» posent la question de la réception et des usages de l’œuvre, le passage complexe de «Mallarmé» au «mallarméisme», avec son envers, «l’anti-mallarméisme». C’est un Mallarmé qui survient, rendu contemporain des avant-gardes en tout genre, inséré dans le grand récit de la «modernité», transformé dans le mouvement à large spectre de sa re-contextualisation. L’histoire de ces réappropriations, entre littérature, arts, et sciences humaines, doit être précisée.

Tout cela rend presque indispensable un nouveau colloque à Cerisy, moment précieux d’échanges et de confrontations. Celui dont la poésie et la poétique n’ont cessé de questionner la façon de penser la «fiction» et la société, comme le jeu du langage et du «hasard», demeure un repère pour les temps présents. Universitaires, essayistes, philosophes, écrivains, étudiants et lecteurs de tous genres trouveront là l’occasion de faire le point et de relancer les dés.

COMMUNICATIONS (suivies de débats)
TABLE RONDE (suivie d’un débat)

Le programme : https://cerisy-colloques.fr/mallarme2019/

SOIRÉES :

* Bernard FOURNIER : L’Académie Mallarmé

* « Loisirs de la Poste », lecture par Philippe MÜLLER & Vincent VERNILLAT Compagnie PMVV le grain de sable

* La correspondance de Mallarmé, présentation-débat de la nouvelle édition établie par Bertand MARCHAL (publiée avec le soutien de la Fondation La Poste. Cf. FloriLettres n°201, février 2019 - Entretien avec Bertrand Marchal, Portrait de Stéphane Mallarmé)

https://cerisy-colloques.fr/

 

EXPOSITIONS

« Maximilien Luce & Léo Gausson, pionniers du néo-impressionnisme »
Jusqu’au 16 août 2019
Musée Hôtel Dieu de Mantes-la-Jolie

affiche de l'expo Léo Gausson et Luce

Pour la première fois le musée Gatien-Bonnet de Lagny-sur-Marne et le musée de l’Hôtel Dieu de Mantes-la-Jolie s’associent pour présenter cette exposition itinérante qui aura lieu dans ces deux villes, du 13 mars au 26 avril à Lagny et du 27 mai au 16 août à Mantes.
Replacés dans leur contexte, Léo Gausson et Maximilien Luce comptent parmi les acteurs principaux d’une histoire de l’art en train de se construire. Leur correspondance en est le témoignage et nous plonge dans le vivant de leur relation où surgit l’importance du mouvement néo-impressionniste.

La correspondance est le point d’ancrage de l’exposition.

Réunissant plus de 90 œuvres regroupées en cinq thématiques, cette exposition a pour but d’explorer, de donner à voir et à comprendre l’extraordinaire profusion d’idées autour de la révolution picturale initiée par Seurat.
Un accrochage spécifiquement dédié aux enfants : création d’un parcours de visite adapté avec certaines œuvres à hauteur d’enfant. Un espace complet leur sera dédié au sein de l’exposition (espace pour écouter les lettres avec casque, puzzles, jeux des métiers à partir des métiers représentés dans l’exposition, jeux numériques, sonores, détournement).

https://www.matifat.com/gausson.html

(Cf. FloriLettres n°203, avril 2019 - Entretien avec Céline Cotty, commissaire d’exposition, Portrait croisé de Maximilien Luce et Léo Gausson)

 

THÉÂTRE

Le destin de Manon Roland, affiche du spectacle

Manon Roland, une vie de passions
Le 16 juin à 17h30

Theizé en Beaujolais

Spectacle-lecture issu de la correspondance de Manon Roland.
Choix des lettres, montage et conception des textes de liaison :

Nelly Antoine, Marion Baude, Marc Sebbah. Compagnie Les Signatures

Manon Roland naît le 17 mars 1754 dans une famille de la petite bourgeoisie de l’île de la Cité. Elle reçoit une éducation artistique, musicale et religieuse.
La petite fille est pourvue d’une intelligence et d’une mémoire exceptionnelles. Dès l’âge de 8 ans, elle se passionne pour les Hommes illustres de Plutarque. Elle découvrira plus tard Voltaire, Bayle, Montesquieu, D’Alembert, Diderot, Buffon, Helvétius, l’abbé Raynal, puis Jean-Jacques Rousseau qu’elle admire plus que tout autre. Cette boulimie de lectures, ce vagabondage littéraire, loin de tout enseignement institutionnel, lui permirent de forger son caractère et de diriger sa pensée et son action. Manon Roland, fille des Lumières.
Séduisante, cultivée, Manon est une jeune fille vertueuse et courtisée. En janvier 1776, elle entre en relation, grâce à ses amies Cannet, avec un inspecteur des manufactures en poste à Amiens, Jean-Marie Roland de la Platière, âgé de 42 ans. Après une longue et difficultueuse période de fiançailles, ils se marient le 4 février 1780 à Paris. Leur fille Eudora naît en 1781.
On peut découvrir, grâce à ses centaines de lettres et ses milliers de pages – adressées à sa famille, à son mari, aux sœurs Cannet, à ses amis de la Gironde, à Robespierre, au roi et même au pape – toute la vie de passions de Manon Roland : passion de l’écriture, de la musique, de la nature, de la philosophie, amour du bien public et refus des inégalités. Dès 1791, Manon Roland s’engage jusqu’au bout : La révolution survint et nous enflamma... On vit ici dix ans en vingt-quatre heures, dit-elle.
Comme l’écrit Mona Ozouf, c’est cet « intolérable orage qui monte tout au long de la révolution et n’en finit pas d’éclater » que les mémoires et la correspondance de Manon Roland nous permettent de parcourir : les deux ministères de son mari, l’exécution du roi, la lutte avec La Montagne et la chute de la Gironde, la fuite de Jean-Marie Roland, celle de François Buzot qu’elle chérit et n’ose nommer, son emprisonnement et ses derniers jours à Sainte-Pélagie.
Et ce, sous la plume d’une véritable écrivaine attachée à préserver jusqu’au bout « l’exercice illimité de sa liberté et de sa pensée ». Manon Roland fut guillotinée le 8 novembre 1793, quelques mois après Louis XVI, quelques jours après Marie-Antoinette. Fin juillet 1794 vit la fin de la « Terreur ».

Distribution :

Catherine SAUVAL, pensionnaire puis sociétaire de la Comédie-Française pendant 32 ans, dans le rôle de Manon,
Christian CLOAREC, pensionnaire de la Comédie-Française pendant 12 ans, dans le rôle de Jean-Marie ROLAND,
Nicolas MONTANARI comédien, guitariste, dans le rôle de Buzot et à la création et interprétation musicales.
Avec la participation de Françoise GILLARD, sociétaire de la Comédie-Française, dans le rôle de Sophie Grandchamp.

Représentations :

- Le 16 juin à Theizé en Beaujolais, à 17h30 au pays des Roches Dorées, où Manon résida pendant plusieurs années.
- Le 7 novembre à l’Auditorium de la MGEN à Paris et Le 19 novembre au Studio Raspail à Paris

Compagnie Les Signatures


Autres manifestations

EXPOSITIONS

affiche de l'expo Paris romantique

« Paris romantique  1815-1848, Les salons littéraires »
Du 22 mai au 15 septembre 2019
Musée de la Vie romantique et le Petit Palais

Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique  1815–1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.
Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette période, grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, dessins, costumes et manuscrits.

Durant la première moitié du XIXe siècle, les plus grands noms de la littérature – parmi lesquels Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier – se  réunissent  dans des salons en compagnie d’autres artistes pour échanger sur leurs créations. Cette camaraderie, éloignée de l’image habituelle de l’écrivain solitaire, a contribué à l’affirmation du mouvement romantique, fondé sur un dialogue incessant entre la musique, la littérature et les beaux-arts.

Au Petit Palais, « Paris Romantique, 1815–1848 », présente cette fois près de 600 œuvres et plonge le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette période. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards.

Musée de la Vie romantique
Hôtel Scheffer-Renan - 16, rue Chaptal - 75009 Paris
http://museevieromantique.paris.fr/fr

Petit Palais
Avenue Winston-Churchill  - 75008 Paris