FloriLettres est une revue littéraire, numérique et mensuelle créée en 2002 par Nathalie Jungerman pour la Fondation La Poste. Consacrée à l'écriture épistolaire, biographique et autobiographique, elle promeut les livres et les manifestations culturelles à travers un choix de correspondances, journaux personnels, essais, carnets, récits ou romans. Chaque édition offre un dossier sur un sujet particulier qui comprend une introduction, un entretien, un portrait et des extraits. Un article critique, des chroniques sur une sélection d'ouvrages ainsi qu'un agenda complètent le numéro.
Germaine Tillion naît en 1907 à Allègre, une petite ville en Haute-Loire. Elle est bourguignonne par son père, auvergnate par sa mère et grandit dans un milieu intellectuel bourgeois, aimant, catholique. Son père, juge, meurt d'une pneumonie en 1925 laissant sa femme Émilie s’occuper seule de leurs deux filles adolescentes, Germaine, l’aînée, et Françoise. Étudiante, Germaine s'intéresse à la préhistoire et à l'archéologie, à la psychologie
Gabriel Fauré (1845-1924), originaire de l’Ariège, montra de tels dons musicaux à l’âge de huit, neuf ans, que son père, instituteur près de Foix puis directeur d’école, n’hésita pas à envoyer le dernier de ses cinq enfants à Paris étudier à la célèbre école de musique religieuse, Niedermeyer. L’élève y demeura onze ans. Adolescent, disciple de Camille Saint-Saëns (1835-1921) qui fut son maître et son ami, Fauré publia des œuvres où se révélait « le bout de l’aile de son génie ».
Né en 1923 dans une province rurale et froide du nord de la Suède – ses parents ne s’entendent pas – il est abandonné par sa mère peu de jours après sa naissance. Élevé par ses grands-parents jusqu’à l’âge de onze ans, récupéré par son père qui l’emmène vivre à Stockholm, Stig Dagerman fut journaliste, anarcho-syndicaliste, romancier, dramaturge, poète, cinéaste.
Un photographe italien des plus connus et un philosophe parmi ses amis conversent d’une lettre à l’autre à propos de la photographie, de Ravenne, de la beauté du monde, de la mode, de la religion, de la lumière… Alors que l’exposition, Paolo Roversi, au Palais Galliera dévoile, en une monographie inédite à Paris, cinquante ans de photographies, une correspondance des plus solaires avec le philosophe Emanuele Coccia donne à lire une personnalité qui l’est tout autant.
Philosophe, poète, romancier, professeur, théoricien sur la musique, sur la peinture, créateur de livres d’artistes, voyageur, photographe, assembleur doué de cartes postales et de collages, il va parcourir le monde, à la recherche du renouvelleme
Le 21 février 2024, quatre-vingts ans après être tombé sous les balles allemandes au Mont-Valérien, Missak Manouchian entre au Panthéon avec son épouse, selon la volonté du Président de la République. Une biographie intitulée Manouchian leur rend un bel hommage.
Italo Calvino (1923-1985) naît à Santiago de Las Vegas, dans un village près de la Havane, à Cuba, où son père, agronome issu d’une vieille famille de la Ligurie, dirigeait des établissements de recherche agronomique.
Christian Gailly naît à Paris pendant l’Occupation, dans le quartier de Belleville en 1943, dans un milieu populaire où la culture manque – souvent, il évoqua le parcours difficile qui fut le sien, avant d’accéder à l’écriture. Il mourra à l’âge de soixante-dix ans, emporté par une infection pulmonaire.
« Il n’est pas possible de faire du théâtre le rond-point de quelques privilégiés. Le théâtre ne peut plus être pour une classe mais pour tous. Il faut qu’il y ait un théâtre au monde au moins, où le plus pauvre de citoyens se trouve chez soi et non pas en visite. » Voilà ce qu’exprimait Jean Vilar (1912-1971)
Les éditions Seghers publient Les lettres d’À l’est d’Éden, Journal d’un roman, fabuleux journal de la naissance de ce roman que Steinbeck entreprit d’écrire à l’âge de quarante-neuf ans, pas encore prix Nobel de littérature – il l’obtiendra onze ans plus tard – pour ses deux fils, afin qu’ils sachent d’où ils venaient.
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